Créer une start-up / Acheter une entreprise avec la vente à soi-même en assurant des fonds propres suffisants.

En sus de l’apport personnel requis pour la création d’une start-up ou pour l’acquisition d’une entreprise, la vente à soi-même de leur patrimoine immobilier par laquelle le ou les créateurs cèdent ce patrimoine à la société civile leur appartenant spécialement créée à cet effet, laquelle souscrit un crédit immobilier pour en payer le prix, permettra selon les cas de mobiliser des fonds suffisamment importants pour financer non pas la création ou l’acquisition de l’entreprise elle-même, mais également les capitaux propres suffisants qui lui sont indispensables pour assurer son développement et sa pérennité pendant les premières années de son existence.

Ce étant rappelé que le crédit immobilier souscrit pour une longue durée jusque 25 ans et à des taux plus faibles que les autres crédits bancaires sera remboursé par la société civile immobilière ainsi créée par le ou les créateurs, et que par conséquent, il ne pèsera ni sur le passif au bilan de la nouvelle entreprise, ni encore sur les charges de son exercices puisque capital et intérêts en seront remboursés pour l’essentiel par les loyers payés à la société civile immobilière. De la sorte la nouvelle entreprise opérationnelle ainsi créée conserve entière la capacité d’endettement qui est la sienne, et se trouve nécessairement moins exposée à l’impossibilité de faire face à sa dette exigible avec son actif disponible qui emporterait pour elle l’ouverture d’une procédure de faillite, avec le risque de la condamnation de ses dirigeants à en payer les dettes en cas de faute de gestion de leur part qui est largement admise par les tribunaux.

L’intérêt de la vente à soi-même pour les créateurs et les acquéreurs d’entreprises en ressort plus considérable encore. Ce avec un risque financier pour les créateurs ou les acquéreurs d’entreprises qui sera le plus souvent limité à l’assiette de l’hypothèque que la société civile immobilière que la banque aura inscrite dans le cadre du crédit immobilier consenti par elle, en lieu et place de la multiplication des garanties qui sont habituellement exigées par les banques pour financer les petites ou moyennes entreprises, en ajoutant le plus souvent les suretés personnelles telles que les cautionnements des dirigeants et des associés principaux à diverses suretés réelles sur les actifs de l’entreprise, voire directement sur le patrimoine immobilier personnel des créateurs.